Sud-ouest USA 2011
Je connais un peu les Etats Unis pour y être allé plusieurs fois au cours de ma carrière professionnelle, mais jamais en touriste. La retraite étant là, nous décidons de programmer un voyage pour visiter par nos propres moyens les Grands Parcs du sud ouest.
J’en parle à nos amis Didier/Colette et Michel/Nicole qui sont tout de suite partants.
Il s’ensuit une réunion pour déterminer les dates, arrêter un itinéraire et fixer les modalités pratiques. Nous aurions pu partir à l’aventure et trouver des hôtels sur place chaque soir en fonction de notre progression, c’est très facile aux E.U. avec les très nombreuses chaînes de Motels, mais à six, pour éviter toute complication et errance en fin de journée, nous préférons définir les étapes, réserver les hôtels et un véhicule de location avant notre départ. L’agence contacté nous remet des « Vouchers » à présenter pour ces différentes prestations, rien à payer sur place hormis les repas et le carburant. Nous utiliserons beaucoup la formule picnick.
Pour la navigation, on verra sur place si le véhicule est équipé d’un GPS, mais je vais prendre quelques précautions, merci à Google earth et à Street view qui me permettent de visualiser en grosses mailles et dans le détail nos différents déplacements. Je me constitue un « Roadbook » qui sera très utile.
J’arrive à pratiquement visualiser tous les trajets avec de nombreux points de repères stratégiques pour chacun de nos trajets.
L’itinéraire
Il a fallu faire des choix et nous avons zappé la visite de Los Angeles et quelques grands parcs comme par exemple « Sequoias Parc » (Une très belle forêt de sequoias existe en périphérie du Yosemite parc), Mesa Verde que nous avons regretté de ne pas faire. D’autres grands parcs existent mais beaucoup trop éloignés de l’itinéraire fixé.
Notre monture à l’échelle du pays
Le 15 septembre 2011. Nous atterrissons à Los Angeles airport 
. A la sortie de l’aéroport une navette nous conduit directement récupérer notre véhicule.
Un superbe 4×4 de 8 places grand confort nous attend. L’option GPS est possible mais coûte assez cher et l’on décide de faire l’impasse et de se baser sur mes repérages « Google earth ». Notre premier hôtel est à Holywood distant d’une cinquantaine de kilomètres au nord-est. L’agglomération de L.A. s’étend sur pratiquement 100km, maillée par plusieurs dizaines d’autoroutes urbaines, difficile de ne pas se perdre sans un peu de stratégie. J’avais fait l’intégralité du parcours avec Street view en visualisant et en notant scrupuleusement les changements de directions et autres pièges. Quand vous roulez sur une autoroute très chargée à plus de six voies de front il vaut mieux anticiper pour se déporter sur la bonne file. Street view m’a permit de bien visualiser ces situations. Nous n’aurons aucun problème pour arriver à bord port. Première à droite, première à gauche, troisième à gauche… mon road book fonctionne très bien, …Sepulveda Blvd sud, on passe sous les pistes de l’aéroport, Highway 105 west, déporte-toi sur la deuxième file, Highway 110 nord etc, etc… aucune erreur, je joue le copilote avec mes notes et Didier conduit.
L’arrivée à l’hôtel est impeccable. Situé à deux pas d’Holywood Blvd nous pourrons même nous y promener en fin d’après midi et voir sur la « Walk of Fame » quelques étoiles incrustées dans les trottoirs en hommage aux artistes du show bizz. Ce sera notre seule soirée à Los Angeles car nous préférons les grands espaces plutôt que cette immense mégapole grouillante et sans cachet à nos yeux.
16 septembre: Direction plein Est, la sortie de L.A. est assez longue.
Première destination, le « Désert de Mojave » et la célèbre « Route 66 » aussi dénommée « Mother Road » ou « Grande-Rue de l’Amérique ». Débuté en 1926, c’est la première voie qui permit de relier Chicago au Pacifique en Californie. Longueur 3500 km.
The Mother Road
Nostalgie
You are welcome!
Dans le désert de Mojave, au bord de la Route 66 mais perdu au milieu de nulle part, « Bagdad Café »: où fut tourné le film en 1987. (César du meilleur film étranger à Cannes). La belle chanson « Calling You » interprétée par Jevetta Steele, américaine chanteuse de gospel et sa musique lancinante et envoûtante de Bob Telson, nous mettent tout de suite dans l’ambiance à l’intérieur du bar. La pause est émouvante pour qui a aimé ce film.
Le vieux piano est toujours là, le décor n’a pas changé.
Ce soir, nous devons arriver à Laughlin sur la Colorado River. En route, nous rencontrons beaucoup de motards parcourant la R 66. Les bourgades traversées font survivre la grande époque et le folklore américain.
Laughlin est le pâle Las Vegas Californien. Ville artificielle construite en plein désert, elle est perfusée grâce à l’eau du colorado. Tout ici est tourné vers le jeux, les américains viennent pour cela et que pour cela. A toute heure du jour et de la nuit les salles de jeux sont ouvertes et animées. Ce sera pour nous une simple étape entre Los Angeles et le Grand Canyon.
45 miles per hour limited!
Quand on se déplace aux Etats Unis, on se rend tout de suite compte que la conduite des américains est très calme, les limitations de vitesses sont assez basses et parfaitement respectées. Comme ils conduisent essentiellement au régulateur de vitesse probablement programmé autour de la vitesse max autorisée, le flot des véhicules est très homogène et parait lent. Il est très étonnant de constater que les dépassements entre véhicules (voitures ou motos) demandent plusieurs miles. On aurait pratiquement le temps de discuter de la pluie et surtout du beau temps pendant la durée du dépassement. C’est très surprenant pour nos mentalités d’Européens du sud.
18 septembre
Le but de notre voyage est avant tout la visite des Grands Parcs Américains. Nous achetons un « Pass » qui permet aux occupants d’un véhicule de rentrer dans tous les parcs nationaux des E.U. pendant une période déterminée, à l’exception de quelques parcs administrés par les indiens Navajo (Monument Valley, Antylope canyon). Les parcs sont d’une propreté qui force au respect, les rangers, du reste très serviables, veillent sur les lieux et les amendes pour incivilité sont dissuasives.
Le « Grand Canyon National Parc », 
la plus grande faille de la Terre . C’est un gigantesque musée géologique où presque la moitié de l’histoire de notre terre (1700 millions d’années) est visible. Le plateau sédimentaire formant les rives du canyon datent de 200 millions d’années alors que le fond où coule la colorado river est formé de roches métamorphiques qui datent de 1900 millions d’années. Merci au fleuve Colorado pour l’accomplissement de cette fabuleuse coupe géologique. Il lui aura fallu pas moins de 60 millions d’années pour accomplir son oeuvre. La Colorado River traverse le canyon sur 450 km, l’entaille par endroits sur 1800 m de profondeur et 30 km de large. Nous ne sommes pas descendu jusqu’au fond, il nous aurait fallu deux bonnes journées avec un site de bivouac obligatoire (il y a eu beaucoup d’accidents mortels dus à la déshydratation malgré les recommandations présentes aux départs des sentiers). Nous descendrons seulement quelques centaines de mètres pour juger de la difficultés de la balade.
A ne pas faire, strictement interdit! Un biscuit apéritif , il a l’air d’aimer, mais nous, nous aurions pu avoir une grosse amende!
19 septembre
Dans les environs de Page une petite marche permet d’aborder une profonde entaille dans le plateau et découvrir un méandre exceptionnel de la colorado river, digne de figurer dans tout bon livre de géographie. La rivière s’entoure autour d’un piton rocheux pour former un oméga parfait. Les américains ont nommé cette curiosité « Horse Shoe » (fer à cheval)
Où est la Colorado River!
« Horse Shoe »
L’enthousiasme des touristes devant dame nature.
Scultures naturelles Peur du vide s’abstenir
Au programme la visite de « Antelope Canyon » (administré par les Indiens Navajos), nous nous présentons vers 10H, achetons nos billets et pénétrons dans l’enceinte du parc. Antylope canyon est une entaille très profonde et très étroite puisque l’on se déplace à pieds au fond. La roche et les couleurs sont assez exceptionnelles mais voila, la visite est guidé et pour se rentre sur le site il faut emprunter de petits 4×4 et le prochain départ est prévu à 14H (pas d’information avant d’entrée). Quatre heures d’attente en plein soleil est une épreuve trop redoutable, nous décidons de se faire rembourser et de ne pas visiter ce superbe site à notre grande déception.
« Page » est une petite ville construite au bord du « Lac Powell ». Le barrage voute de Glenn canyon barre le colorado et forme le 2ième plus grand lac artificiel des E.U. Il s’étend sur près de 300km en Arizona et Utha, il a mis 17 ans pour se remplir. Sa cote est très découpée, puisque l’on compte une centaine de canyons immergés.
20 septembre
« Monument Valley » site grandiose également administré par les indiens Navajos. Sur un immense plateau désertique, d’étonnants pitons de roche ocre-rouge atteignent 300-400m de haut. Ce somptueux cadre naturel a inspiré les cinéastes. John Ford y tourna de nombreux westerns (La Chevauchée fantastique, La Poursuite infernale, Le Massacre de Fort Apache, La Charge Héroique, Rio Grande… parmi les plus connus). Nous pouvons nous déplacer avec notre 4×4 à l’intérieur du parc et c’est avec des yeux d’enfants que nous nous émerveillons de tant de beauté. On ne sait plus où il faut regarder tant la nature est belle.
Territoire des Indiens Navajo
« La Chevauchée Fantastique »
Monument Valley
Notre hôtel n’a pas été réservé dans le complexe touristique du parc (sans grand caché), mais dans un bourg indien Kayenta à quelques miles de là. Le soir nous allons manger dans un petit restaurant qui aurait pu être assez banal si ce n’est qu’il avait la particularité de n’être fréquenté que par des indiens. Nous avons pu constater que le niveau de vie des autochtones n’est pas très élevé, heureusement que le parc est administré par les indiens eux même, sous forme d’une coopérative protectrice, sinon la misère serait probablement encore plus oppressante.
21 septembre
Nous montons un peu plus au nord, exactement à Moab 
, idéalement placé pour visiter deux parcs « Arches » et « Canyonlands »
En route un curieux empilement à la stabilité précaire « Mexican hat » (chapeau Méxicain) et un étrange rocher en forme de temple.
« Arches National Parc » petit parc où les fortes amplitudes thermiques, la pluie, la neige, le gel ont façonné un grand nombre d’arches et de structures insolites. Paysage qui a également servi de décor à de nombreux films.
« The three Gossips » (les 3 commères) L’étrave
« Balanced rock »
Rocher en équilibre de 3577 tonnes au sommet d’un étroit piédestal argileux qui s’érode peu à peu. Hauteur 38m.
« Double Arch »
« Landscape Arch »
Une des plus longues arches du monde, 88m de long, 32m de haut. Il y a quelques années, un gros morceau est tombé fragilisant un peu plus l’édifice. Il est interdit de s’approcher plus.
« Delicate Arch » l’emblème de l’Utha
« Canyonlands National Parc »
Le plus sauvage des parcs de l’Utha. Parsemé d’arches, ponts, cratères, flèches, canyons à étages… Ce parc est une vision des premiers jours de la Terre. Personnellement, je le préfère à son grand frère le « Grand Canyon » qui se trouve en aval. C’est un affluent du Colorado, la Green River qui l’a façonné.
Il n’est pas très profond, il est formé d’une succession de larges plateaux parfaitement étagés et c’est ce qui lui donne un atout visuel exceptionnel.
Ses affluents sont parfois de simples rigoles asséchées qu’un orage peut transformer en torrent furieux dévorant ses berges.
Parmi les curiosités, « Mesa Arches », très belle arche qui peut rivaliser sans complexe avec celles d’Arches National Parc. Des ‘fanfarons imprudents’ tentent de la traverser pour impressionner leurs épouses…
Cratère énigmatique, probablement l’oeuvre d’un météorite bien que d’autres hypothèses soient avancées.
23 septembre
« Capitol Reef National Parc »
Imposantes falaises, dômes majestueux colorés ocre-jaune, gorges profondes, orgues imposants. Colonisé par les Mormons, on trouve sur ces terres arides des zones verdoyantes couvertes de vergers dû à la présence de la Freemont River. C’est le moins touristique des grands parcs de la région.
Les paysans Mormons vivent chichement, mais offrent aux touristes des aires de picnick très verdoyantes et parfaitement équipées.
Sans regretter de s’y être attardé, on aurait pu l’éviter pour aller voir « Mesa Verde National Parc » qui recèle un grand nombre d’habitat troglodytes du VIe au XIVe siècles et que l’on avait malheureusement pas retenu.
24 septembre
« Brice Canyon National Parc », probablement le plus beau parc naturel des U.S.A., Chef-d’oeuvre de la nature. Plateau calcaire ciselé par l’érosion, formations rocheuses étranges, « hoodoos », aiguilles, cheminées, flèches, tours aux couleurs changeantes, rose, violet, ocre, jaune. Le parc est situé à 2700m d’altitude, ce qui signifie des écarts de température impressionnant, de -35°C en hiver jusqu’à +35°C en étè. Les nuits sont toujours très froides et le matin, les gelées sont pratiquement quotidiennes. Si vous avez la chance d’aborder le parc au levée du soleil, vous verrez les sommets des pinacles se mettre à scintiller les uns après les autres dans un éveil féerique. Le parc est très abordable aux promeneurs, de nombreux sentiers très accessibles permettent de descendre dans les entrailles de ces formations étonnantes.
Didier
Henri Monique Colette Michel Nicole
Un autre petit parc très attachant, « Zion National Parc » paradis des grimpeurs offre d’impressionnantes falaises de grès rose, rouge, blanc dont la hauteur varie de 600m à 900m. En venant de l’ouest, on y accède par un tunnel très étroit qui débouche très haut sur un des flanc de la vallée. La descente dans le fond par une route sinueuse est spectaculaire. C’est également un paradis pour de belles balades à pieds. Au fur est à mesure que l’on remonte la vallée celle-ci se resserre de plus en plus pour n’être plus qu’un défilé très étroit où il suffirait d’écarter les deux bras pour toucher les deux parois très abruptes.
26 septembre
Depuis deux jours, nous avons repris une direction plein ouest, on quitte les massifs montagneux des précédents parcs pour retrouver le désert en direction de « LasVegas ». C’est ici que l’on aura notre record de température, le thermomètre franchira la barre des 40°. Nous roulons depuis quelques heures, à perte de vue, tous n’est que sable, rocaille et chaos quand soudain en plein désert, se profile au loin la silhouette d’une ville étonnante, le spectacle est assez singulier et presque irréel. Tel un mirage il faudra encore rouler plusieurs dizaine de kilomètres pour distinguer clairement les immenses buildings des casinos construits, disons le, par la mafia pour profiter à grande échelle des lois libérales de 1930 sur la légalisation des jeux d’argent. Las Vegas, ville lumière, du luxe et de la démesure vaut le détour quoiqu’on en pense, ne serait-ce que pour se rendre compte de la folie humaine. Dans notre package hôtelier, nous avons eu la chance d’être hébergé au « Cesar Palace », hôtel au luxe insolent de plus de 4000 chambres . Comme dans tous les grands hotel/casino tout est organisé autour du jeux. Il est impossible d’aller entre deux points quelconques à l’intérieur de l’hôtel, halls d’entrées, chambres, restaurants, cafétérias, boutiques, salles de spectacles, parkings sans passer par les salles de jeux animées 24 heures sur 24. On en prend plein les yeux en se demandant si l’on ne rêve pas. Chaque hôtel/casino, basé sur un thème, propose des spectacles son et lumière gratuits le long de l’artère principale la bien nommé « The Strip ».
Le « Cesar Palace »
Son hall d’entrée L’accès à une salle de jeux
Des hôtels gigantesques: « The Venetian » 7000 chambres
4200 personnes travaillent au Paris Las Végas. Le Bellagio 4000 chambres
Spectacles son et lumières.
26 septembre
Nous quittons Las Vegas assez tôt et reprenons notre route vers l’ouest en traversant le désert du Névada, en chemin petit arrêt pour une pose breakfast dans une charmante bourgade haute en couleur « Pahrump » à l’ambiance très westerns.
La boucle se referme et l’on rentre de nouveau en Californie, avec comme prochaine étape « Dead Valley », la vallée de la mort. Point le plus chaud, le plus aride et le plus bas des Etats Unis (-86m sous le niveau de la mer). Ce phénomène est dû au fait que la vallée est bordée coté ouest par une chaîne de montagne assez haute (3000m le Mont Paloma) qui arrête les précipitations océaniques et qui par effet de foehn coté vallée de la mort accélère l’évaporation et dessèche drastiquement l’air. Record de température détenu, +56,7° à « Furnace Creek ».
C’est avec beaucoup d’émotions que je redécouvre ce parc pour l’avoir foulé il y a plus de 30 ans. Nous passerons une nuit au « Furnace Creek Ranch ».
« Dead Valley »
Lac salée, témoigne de la présence d’un vrai lac il a plus de 10 000 ans et qui s’est asséché par évaporation.
« Bad Water » le point le plus bas des E.U.
Il fait chaud, même très chaud…
Pour remplacer les mules
1894
Le borax était exploité dans la vallée, et transporté d’abord par des attelages de mules puis par d’étranges machines.
Les flancs de la vallée sont riche en sels minéraux multicolores, ici « La palette du peintre », plus au nord il y a quelques belles dunes.
La très sympathique base de vie.
27 septembre.
Nous allons passer en l’espace d’une demi journée d’une contrée désertique en dessous du niveau de la mer et sous une chaleur écrasante (40°C) au Tioga Pass à plus de 3000m avec des traces de neige et des paysages alpins. Ce col permet d’accéder au « Yosemite National Parc » en venant de l’Est.
Autre grand écart, après les très luxueuses suites du Cesar Palace de Las Vegas, nous avons choisi au Yosemite d’être héberger sous tente au « Curry Village ».
« Curry village »
Ce village de tentes fut le premier camping organisé pour recevoir les premiers touristes au siècle denier .
Les tentes de toile blanche sont très spartiates, la notre est la deuxième sur la gauche. Un coffre métallique devant la tente permet d’enfermer toute la nourriture pour la soustraire aux ours chapardeurs! (séquence folklore, nature et nostalgie) .
Le Yosemite National Parc est le paradis des grimpeurs de haut niveau et des randonneurs. Des parois de granit abruptes, des cascades, des sentiers de randonnées parfaitement aménagés, des points de vue époustouflants, des séquoias majestueux.
« The Nose »
« The Nose » trois jours sont nécessaire pour escalader cette parois d’une difficulté extrême. Une autorisation est nécessaire pour tenter la voie, la réglementation est très stricte et il ne faut absolument rien abandonner dans la parois. Les grimpeurs sont obligés de traîner deux bidons, un pour leur nourriture et équipement, l’autre pour tous les déchets et rejets.
Ci-dessous la montée en direction du « Half Dome », magnifique point de vue sur plusieurs cascades.
Forêt de Séquoias
Du haut de ses …, … siècles vous contemplent!
29 septembre
Nous terminons notre périple par « San Francisco », la plus Européenne des villes américaines. Elle est très animée et l’on est à l’aise, on ne ressent pas l’oppression que l’on peut avoir dans d’autres grandes villes comme New York ou Los Angeles. La « Scenic Drive » très bien fléchée permet en voiture de faire un circuit dans S.F. et ses collines environnantes. Aperçu assez exhaustif et très intéressant.
Les incontournables cartes postales: Avec la brise océanique, la visibilité est rarement bonne sur « San Francisco et sa baie », aujourd’hui c’est parfait
« Golden Gate »
« Alcatraz » île prison , résidence contrainte pour Al Capone et bien d’autres….
« Cable Cab »
Demi tour on repart dans l’autre sens.
« Lombard Street » l’inimitable!
Le beau camion pompier à faire rêver tous les gamins.
« China Town » dépaysement total.
Colonie d’otaries sur la « Pier n°39 » et dernière promenade sur le « Wharf ».
3 octobre 2011,
Fin d’un beau voyage avec:
Retour sur Grenoble. Nous avons traversé 4 Etats: la Californie, l’Arizona, l’Utah, le Névada, parcouru 3500 km en visitant de magnifiques parcs: Grand Canyon, Monument Valley, Arches, Canyonlands, Capital Reef, Bryce Canyon, Zion, Vallée de la Mort, Yosémite + Las Vegas et San Francisco.
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Merci
Mes balades d'ici et d'ailleurs 
