Juillet 2015: Les Plages du débarquement: Opération Overlord

Normandie 2015

Le voyage initialement prévu était les Pays Scandinaves. Pour y aller, il faut du temps, malheureusement les contraintes familiales avec la maman de Monique font qu’il n’était pas opportun de s’éloigner trop longtemps de Grenoble. C’est donc un court voyage en terre Normande que nous programmons.

Mardi 14 juillet

Départ de la maison à 15H45 sous la canicule, heureusement que nous avons la clim, direction Bourgoin, puis le village médiéval de Pérouges. C’est par une chaleur accablante que nous parcourons ses rues entièrement pavées, bordées de maisons parfaitement restaurées. Classé ″Plus Beaux Villages de France″ il possède une place centrale magnifique pourvue d’un tilleul plus que centenaire dont il a fallu étayer certaines branches.

Pérouge village médiéval

Nous poursuivons vers le Nord par la D22 qui traverse les Dombes aux multiples étangs, nous trouvons à Lent 15 kilomètres avant Bourg-en-Bresse un parking très calme en retrait de l’école et de l’église où nous espérons passer la nuit. Après le repas un groupe de jeunes s’installe à côté du CC, ils sont très calmes, mais comme nous sommes le soir du 14 juillet, nous préférons les laisser seuls et nous poursuivons jusqu’à Bourg-en-Bresse que nous atteignons à 21H40. Nous trouvons un endroit fort sympathique en bordure du monastère de Brou.

Le Monastère du Brou

Le Monastère du Brou

Après avoir consulté le guide vert sur mon smartphone, nous décidons de le visiter demain matin. Ce parking est par ailleurs référencé dans les bases de camping-cars.
Aujourd’hui nous avons parcouru 167km, Bivouac N46° 11′ 54′′  E 5° 14′ 14′′ (référencé sur les sites d’aires pour CC)

La nuit fut très calme en compagnie d’autres CC.

Mercredi 15 juillet

Le tombeau de Philibert et celui de Marguerite

A 10H visite guidée du monastère royal de Brou, il a été construit à partir de 1503 par Marguerite d’Autriche à la mort de son mari Philibert le Beau pour honorer sa mémoire.
Le monastère est composé d’une église qui est un chef-d’œuvre du gothique flamboyant richement décoré de  sculptures et de dentelles de pierre. Trois cloîtres sont attenants à l’église ce qui est assez rare, d’autant plus que le monastère n’a jamais reçu plus d’une vingtaine de moines.
Finalement cette visite qui n’était pas prévue au programme est une réussite.

Nous reprenons la route vers Nancy, à l’entrée de Lons-le-Saunier nous faisons une halte sur un parking d’un centre commercial pour le repas de midi.

L’Abbaye aux Hommes

En poursuivant nous faisons un petit détour pour aller voir le village de Baume-les-Messieurs et son abbaye, lui aussi classé ″Plus Beaux Villages de France″. Il est blotti au fond d’une reculée, mais comme nous sommes habitués aux paysages du Vercors et de la Chartreuse nous ne sommes pas trop impressionnés par les belles falaises bien que le cadre soit magnifique.

De passage à Poligny, capitale du Comté, nous faisons provision de fromages, puis nous atteignons Nancy vers 20H. Après avoir un peu cherché nous atterrissons sur le parking de l’aire du port de plaisance. L’aire est bruyante mais très pratique pour visiter le centre ville. Pas de chance, cette année par restriction budgétaire le spectacle son et lumière de la place Stanislas n’a pas lieu.

Aujourd’hui nous avons parcouru 363km, Bivouac N48° 41′ 31′′  E6° 11′ 35′′ (référencé sur les sites d’aires pour CC)

Jeudi 16 juillet

Place Stanislas

Avec le bruit du boulevard et d’un gros chantier tout proche nous sommes réveillés très tôt. A 8 heures nous sommes sur la place Stanislas, elle est encore pratiquement déserte et nous pouvons l’admirer calmement avec des effets d’ombres et de lumière dus au soleil matinal. Elle est classée  au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, parfaitement restaurée les bâtiments ne sont pas très hauts ce qui procure une harmonie toute particulière. Les grilles, dorées à l’or fin, fermant les coins de la place sont majestueuses, deux d’entres elles sont ornées de fontaines monumentales.

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Fontaine de Neptune

L’Arc Héré

Il fait déjà très chaud, en attendant l’ouverture de l’Office du Tourisme, nous flânons dans le parc très arboré de la pépinière jouxtant la place. Après avoir eu les informations souhaitées à l’O.T., nous prenons un petit café à la terrasse d’une brasserie de la place, puis  avec le petit train nous partons pour un petit voyage à la découverte du patrimoine très riche du vieux Nancy.

Nous terminerons notre visite par le musée des Beaux-Arts situé également sur la place Stanislas. Abrité dans un immeuble du XVIIIème l’intérieur du musée intègre à merveille le style ancien de certaines parties et la modernité architecturale de certaines extensions, un mélange très subtil pour présenter les collections éclectiques qui montrent bien la richesse culturelle de Nancy.

Une très belle exposition du Verrier Daum

Une très belle exposition du verrier Daum

Une parfaite réussite.
En retournant au CC nous passons devant le jardin Dominique Alexandre Godron classé « Jardins Remarquables », il est agréable d’y flâner quelques instants à l’ombre des grands arbres et profiter de la fraicheur des fontaines.

Le jardin Dominique Alexandre Godron

Le jardin Dominique Alexandre Godron

Nous quittons Nancy un peu après 14H vers Reims où nous ne ferons que passer (nous l’avions visité il y a quelques années).
Nous atteignons Amiens en soirée, dans notre quête d’un emplacement pour passer la nuit, nous faisons un petit tour en centre ville, puis  vers le port d’aval, puis du côté des hortillonnages, le cadre est magnifique avec des jardins sur l’eau qui rappellent un peu les jardins des marais de Bourges, nous aurions pu trouver une place assez facilement mais un peu loin de la ville, nous préférons nous arrêter en bordure du Parc St Pierre, l’endroit est très calme et fort bien situé pour visiter la cathédrale et la vieille ville. Il est 21H15.
Aujourd’hui nous avons parcouru 420km, Bivouac N 49° 54′ 0′′  E 2° 18′ 41′′ (référencé sur les sites d’aires pour CC)

Vendredi 17 juillet

Découverte de la Cathédrale d’Amiens

Plus imposante qu’elle ne paraît sur cette photo

Nuit très calme bien qu’hier au soir quand nous sommes arrivés, beaucoup de monde était sur les pelouses et/ou dans l’eau ce qui nous avait laissé penser à tort qu’il y aurait du bruit, il n’en fut rien. Ce matin, pour aller visiter la cathédrale, il suffit de longer le petit lac du Parc St Pierre, magnifique écrin de verdure et d’eau quasiment en centre ville, dix minutes seulement pour arriver en bord de Somme. Elle est canalisée dans sa traversée de la ville basse, un quartier typique borde ses quais, je suppose qu’il a dû être très actif par le passé, probablement occupé par une multitude de commerçants et d’artisans progressivement remplacés par des cafés-restaurants. La Cathédrale d’Amiens est le plus grand édifice gothique de France, 145m de long, 70m de large au transept, 43m de hauteur sous voûte, sa flèche culmine à 145m. Deux Notre Dame de Paris pourraient trouver place à l’intérieur. Elle est de style gothique flamboyant et la richesse de sa décoration tant extérieure qu’intérieure est époustouflante. Sa visite terminée, nous flânons un peu le long des quais avant de retourner au CC par le chemin inverse.


Nous prenons la route en direction d’Abbeville, puis du Cap Hourdel par St Valery-sur-Somme, les points de vue sur la baie de Somme sont beaux, mais difficile de se garer, l’endroit réservé aux CC n’est pas très propre et surchargé, dommage! Nous continuons sur Cayeux-sur-Mer et c’est le long d’une belle plage de galets que nous prenons le repas de midi.

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La plage de Cayeux-sur-Mer

Les cabanes des plages de Normandie

Les cabanes des plages de Normandie

La température s’est considérablement rafraîchie, 22°, ce qui nous va très bien après la canicule des jours précédents, mais le ciel est un peu couvert. On continue sur Onival, Ault puis Mers-les-Bains, le front de mer est bordé de belles maisons colorées mais difficile de passer la nuit sans faire « tâche» sur le beau front de mer de cette coquette station balnéaire. Nous contournons l’estuaire de La Bresle pour arriver au Tréport (Seine-Maritime), sœur jumelle de Mers-les-Bains  (Somme). Nous venons de quitter la Picardie pour entrer dans la Haute-Normandie. Ces deux villes sont bordées d’impressionnantes falaises, l’une au Nord-Est, l’autre au Sud-Ouest entaillées par la Bresles, le cadre est magnifique. Nous décidons de passer la nuit sur le bord d’un quai à l’extrémité ouest de la ville avec vue sur le phare d’entrée du port et les falaises.

Petite promenade en front de mer, un funiculaire gratuit et en libre service permet d’atteindre le sommet de la falaise, j’irai admirer depuis son sommet les toits du Tréport et de Mers-les-Bains. Je suis même gratifié d’un beau coucher de soleil sur la mer. Je redescendrai par les escaliers du Calvaire, pas moins de 400 marches pour retrouver le port.

Après le repas nous compléterons la soirée par une petite promenade dans les ruelles du Tréport. Pas beaucoup de touristes.

Aujourd’hui nous avons parcouru 150km, Bivouac N50°03’46,40’’ E01°22’11,63’’

Samedi 18 juillet

La nuit sera très calme, seulement réveillés vers 5H du matin par des goélands qui prennent le toit du CC pour une piste de danse. Ce matin nous irons visiter le marché aux poissons et un marché traditionnel qui a envahi le parking jouxtant le notre, heureusement que j’avais vu le panneau indiquant ‘Jour de marché les samedis’, quelques voitures de touristes se sont faites piégées et ont eu beaucoup de mal à s’extirper des étals et de la marée humaine.
Nous prenons la direction de Dieppe en empruntant la route des falaises, nous repassons à l’arrivée du funiculaire, petit arrêt pour jeter un dernier coup d’œil du haut de la falaise et admirer le panorama que Monique n’avait pas vu.

Du haut de la falaise du Tréport

Les toits du Tréport du haut de sa falaise. Mers-les-Bains de l’autre côté de l’estuaire.

Une belle aire CC existe et j’en profite pour faire les services.
A Criel-Plage nous rejoignons la grande route qui ne borde plus la mer.
Arrêt à Dieppe sur l’aire CC située au bout de l’immense esplanade où se déroule chaque année un festival international des cerfs-volants. Nous avons la chance de trouver une place moyennant une contribution de 5€ pour 5H ou 7€ pour 24H, nous souhaitons juste nous promener et manger sur le port, 5H suffiront. De nombreux CC mal garés se verront gratifiés d’une amende mais il était difficile de comprendre les panneaux qui délimitent la zone permise, merci à un camping-cariste mal chanceux qui nous a avertis du problème. Promenade le long du port et sur le marché très animé qui occupe plusieurs rues du centre ville, visite de l’église de St Jacques de Compostelle et repas de midi dans un restaurant du port (excellent poisson) référencé par notre bible le ‘Guide du Routard’.


Après avoir repris le CC on longe tant bien que mal la côte et nous allons à Varengeville visiter le cimetière marin où est enterré Braque. Ce cimetière admirablement situé est assez original pour avoir servi de décors dans de nombreux films, le point de vue surplombant la mer est magnifique. Son église possède de nombreux vitraux dessinés par Braque et a la particularité d’avoir une double nef dont une des voûtes est en forme de coque de bateaux renversés. Comme dans beaucoup d’églises de la côte, les architectes étaient avant tout des architectes navals. Ce beau cimetière marin en plus d’abriter la tombe de Braque abrite aussi celle d’un soldat de Napoléon qui a fini notable (ce que conte l’épitaphe assez curieuse de sa tombe). Nous avons eu la chance de rencontrer un narrateur bénévole des lieux qui nous a fourni de nombreuses explications et anecdotes fort intéressantes, dont celle de ce soldat de l’Empire.

Attention, la route qui conduit au cimetière est assez étroite, les croisements ne sont pas faciles.
Je veux  aller voir le phare d’Aily, grosse déception, le point de vue est nul. Nous passons à St Valéry-de-Caux, l’environnement est très joli, mais impossible de se garer. Nous traversons Fécamp qui ne nous emballe pas, nous poursuivons, petit détour par Yport, jolie village mais tout petit.
Nous arrivons à Etretat où l’on trouve à se garer sur un grand parking naturel assez proche du centre ville (10mn à pieds) 4€ pour 24H, assez pratique, mais attention l’accès et la sortie se font par le même cheminement ce qui occasionnent des blocages mémorables, nous assisterons le lendemain pendant notre repas de midi à une belle pagaille.  Impossible de faire demi-tour pour un CC ou une grosse voiture si le parking est saturé. Arrivé à une heure tardive j’ai anticipé le problème et comme le parking s’était déjà bien vidé j’ai eu tout le loisir de faire demi-tour pour me retrouver dans le bon sens pas trop loin de la sortie en espérant ne pas avoir de souci.

Aujourd’hui nous avons parcouru 154km, Bivouac N49°42’06,32’’ E00°11’59,55’’

Dimanche 19 juillet

Visite d’Etretat que nous avions déjà visité par le passé, je connaissais la Falaise d’Aval, je monte à pieds à la Falaise d’Amont pour la longer sur un bon kilomètre.

Vue sur la falaise d’Aval depuis le sommet de la falaise d’Amont

Je suis toujours surpris dans ces lieux très touristiques où il suffit de faire quelques centaines de mètres pour se retrouver seul, loin de la foule. Les points de vues sont superbes sur la ville en contrebas, la falaise d’Aval son arche et son aiguille à l’ouest, le prolongement de la falaise d’amont à l’est.

Ne pas trop s'approcher du bord!

Ne pas trop s’approcher du bord!

Après être revenu sur mes pas et redescendu en ville, je retrouve Monique pour une agréable promenade le long de la plage de galets, des chevalets expliquent le fonctionnement des tourniquets servant à mettre à l’eau et à remonter sur la grève les barques des pêcheurs, d’autres chevalets témoignent de la présence de personnages illustres dans ce site exceptionnel, les peintres Claude Monnet, Gustave Courbet, Eugène Boudin, des écrivains Gustave Flaubert, Guy de Maupassant sans oublier Maurice Leblanc le père d’Arsène Lupin qui y vécut, il fut inspiré par les lieux en narrant les aventures d’Arsène Lupin dans ″l’Aiguille creuse″.
Le temps est nuageux, à la limite de la bruine. Un panneau d’information sur le temps nous fera bien rire car il reflète parfaitement la situation, les 4 cases de prévisions étaient toutes cochées appuyées par une évidence, [ѵ nuageux, ѵ pluie, ѵ éclaircie, ѵ ondées, Vous êtes en Normandie !].
A midi nous rejoignons notre CC, nous assistons à la belle pagaille évoquée un peu plus haut et après le déjeuner nous prenons la route du Havre.  Nous traversons le Havre en longeant au mieux le bord de mer, c’est une succession de belles plages, de beaux quartiers résidentiels, ports de plaisance et gros ports industriels. Nous traversons la Seine par le pont de Normandie en nous arrêtant sur l’aire située à l’entrée, très belle perspective, les explications sur sa prodigieuse construction sont très intéressantes. Un petit musée explique aussi la réserve naturelle de l’Estuaire de la Seine qui s’étend du pont de Normandie au pont de Tancarville.

Majestueux pont de Normandie qui semble surgir de terre.

Nous arrivons à Honfleur en fin d’après-midi et nous trouvons à nous garer en bordure d’un  des grands bassins très près de la ville (5/10mn à pieds) et pas très loin non plus de la grande aire réservée au CC, mais elle est un peu trop saturée à notre goût (nous n’avons pas de sel à passer à notre voisin, ni à devoir subir les conversations animées des autres…). Pas d’inquiétude, la police municipale qui est venue stationner un petit moment à côté de nous nous a gratifiés d’un petit salut amical (il faut bien un peu tirer avantage de notre fourgon aménagé qui est beaucoup moins voyant qu’un camping-car traditionnel, merci pour la tolérance).
Beaucoup de monde à Honfleur, la ville est très belle, elle respire calme et bien-être, ville artistique elle ne présente pas le ″bling-bling″ et le surfait de St Tropez. Rien d’étonnant à ce qu’elle ait inspiré de nombreux peintres et artistes.
Nous prendrons un verre de cidre sur une terrasse à même le quai du vieux port (zone piétonne) en attendant d’aller manger des crêpes dans un petit resto du centre ville. Avant de retourner au CC nous déambulerons encore un peu le long du port et dans les petites ruelles au cachet si particulier.

Aujourd’hui nous avons parcouru 60km, Bivouac N49°25’16,89’’ O00°14’12,66’’

Lundi 20 juillet

La nuit fut très calme. Au programme de la matinée, la visite du musée Eugène Boudin, l’enfant du pays, précurseur des impressionnistes et peintre de la mer. Nous irons aussi visiter l’église et son clocher. L’église date du XVI ème et XVIIème siècle, elle a été construite en bois par des charpentiers de marine (coques de navires renversées). Elle a une double particularité, elle possède deux nefs (XVème et XVIème) et son clocher est de l’autre côté de la place, l’explication donnée est double, minimiser les risques de propagation du feu en cas d’incendie (clocher en bois pouvant attirer la foudre) et faiblesse relative de la structure de l’église qui n’aurait pas supporté le poids du clocher. Cela fait plus de 500 ans que tout cela tient !

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Promenade des Planches

Nous quittons Honfleur un peu avant midi.
Direction Trouville et Deauville, nous déjeunons le long du port de plaisance côté Deauville et nous allons faire l’incontournable balade sur les Planches. Ici aussi, comme sur pratiquement toutes les stations balnéaires de la côte, les petits cabanons/abris de planches masquent la plage, nous ne trouvons pas cela très esthétique bien que la pratique soit centenaire, elle permet aux adeptes des bains de soleil de se changer et d’être à l’abri du vent. Les cabanons sont soit la propriété  de la ville et peuvent être loués, soit privés.

Nous suivons la côte et nous approchons des plages du débarquement dont la visite est le thème principal de notre périple normand.

Premier pont libéré par les Anglais

Premier pont libéré par les Anglais

Première maison libéré

Première maison libérée

Arrêt à Pégasus Bridge, nous le découvrons à pieds de même que le Café Gondrée inscrit au titre des monuments historiques et qui me semble-t-il est toujours tenu par la même famille, petite-fille des propriétaires de l’époque.
Nous nous dirigeons vers Caen, et plus exactement au Mémorial pour la Paix que nous souhaitons visiter demain. Nous stationnons sur le parking réservé aux CC en bordure d’une immense esplanade de verdure.

Aujourd’hui nous avons parcouru 75km, Bivouac N49°11’55’’ O00°23’07’’  (référencé sur les sites d’aires pour CC)

Mardi 21 juillet

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Le parvis du Mémorial pour la Paix de Caen.

Visite du « Mémorial pour la Paix », au moins trois bonnes heures sont nécessaires pour s’imprégner de ces années tragiques de nôtre histoire nationale, européenne et mondiale. Lors de cette visite, l’atmosphère reste lourde et très grave, il y a beaucoup de monde et pourtant le silence est pesant, les regards graves, un vrai choc émotionnel, visite très très impressionnante, on est tellement pris par l’histoire que je n’ai même pas pensé à faire des photos. La seule faite est à l’extérieur, une monumentale sculpture qui est en fait exposée temporairement sur le parvis du mémorial, elle est inspirée d’une célèbre photo prise immédiatement après la capitulation allemande. C’est d’après l’auteur américain un symbole de la paix retrouvée mais une polémique tourne autour de sa pertinence, fallait-il exposer un militaire américain qui « vole par la force » un baiser à une infirmière française? Un chevalet devant l’oeuvre présente les deux thèses qui s’affrontent, d’un côté le point de vue des féministes présentant « une agression sexuelle » (le militaire brandit un point fermé en signe de conquête!), de l’autre une position plus fraternelle « Dieu merci la guerre est finie! ».
Nous quittons le mémorial à 14H et après avoir déjeuné dans le CC, nous allons faire une visite rapide de Caen essentiellement du coté de l’Abbaye-aux-Hommes. Magnifique édifice qui abrite maintenant l’Hôtel de Ville et en fait sûrement le plus bel Hôtel de Ville de France.

L'Abbaye aux Hommes

L’Abbaye-aux-Hommes

Difficile de lier conversation avec son voisin..

Promeneur solitaire.

Nous abrégeons notre visite car des manifestations de producteurs compliquent un peu la circulation.
On arrive à s’échapper vers le Nord en direction d’Ouistreham. La plage est magnifique, large avec un beau sable doré, mais sitôt garé un agent de la police municipale arrive et n’est pas d’accord avec ma façon de faire, pourtant j’avais pris la précaution de me  garer à l’aplomb  d’un square afin de ne pas avoir de résidences de l’autre côté de la rue auxquelles j’aurais pu gêner la vue. J’ai vite compris qu’il n’était pas nécessaire de discuter bien que l’on soit dans notre droit surtout avec un fourgon aménagé, je l’ai salué poliment et j’ai continué jusqu’à Courseulles-sur-Mer où semble-t-il la tolérance est meilleure. Il y a même une aire CC bien située à côté d’un blockhaus (Cosy’s). Nous restons un moment sur la plage, l’eau n’est pas froide et de nombreux baigneurs profitent de cette aubaine.
A Arromanches nous faisons également une promenade sur la plage pour voir les restes des caissons du port artificiel du débarquement. Nous arrivons à Port-en-Bessin Huppain vers 19H. Je pensais dormir sur le parking du cimetière Américain de Colleville mais les grilles sont déjà fermées et nous trouvons une magnifique place le long de la plage d’Omaha-Beach  à Vierville-sur-Mer, boulevard de Cauvigny. Il y a beaucoup de places et la vue sur la Pointe et le Raz de la Percée est magnifique, il est 20H30.

En fin de soirée un producteur de cidre vient nous proposer du cidre fermier à un prix plus que raisonnable et d’excellente qualité après dégustation.

Aujourd’hui nous avons parcouru 85km, Bivouac N49°22’24’’ O00°53’14’’

Mercredi 22 juillet

Le cadre est magnifique, nous prenons notre temps, quelques cavaliers et sulkys passent et repassent sur l’immense plage quasiment déserte. Elle doit bien faire 5 ou 6 kilomètres de long, je n’en vois pas les extrémités et comme nous sommes à marée basse, elle fait plus de 100m de large.


Un peu avant 11H on se décide à aller visiter le cimetière américain de Colleville, l’endroit est somptueux, plat sur plusieurs dizaines d’hectares au bord de la falaise, le cadre est magnifique, mais il est aussi très poignant, plus de 9000 soldats américains reposent ainsi en terre américaine sur sol français. Des croix blanches dans un alignement impeccable sur une pelouse uniforme d’un vert profond, si l’on s’approche des croix les inscriptions révèlent le nom des soldats qui sont tombés lors du débarquement, leurs âges appellent au respect et au recueillement,   la majorité avait  autour de vingt ans.

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Normandy American Cemetary and Memorial

Souviens-toi…

M10 Tank Destroyer

Le musée Overlord ne se trouve pas très loin du cimetière, mais nous ne le visiterons pas. Il présente la machine de guerre, nous préférons rester dans l’émotionnel du cimetière.

Comment-ont-ils pu faire?

Les yeux de la mort.

Par contre nous irons visiter la Pointe du Hoc qui fut un haut lieu de combats acharnés entre une position stratégique allemande fortement bunkerisée et des troupes d’assaut américaines qui ont escaladé la falaise à l’aide de grappins pour neutraliser les batteries de canons. On se demande comment ils ont pu réussir, sur 225 rangers seulement 90 seront encore en vie au soir du débarquement après avoir neutralisé cette position ennemie.
Pas très loin de là, à La Cambe à 7km au sud à l’intérieur des terres existe le plus grand cimetière allemand à l’étranger. 20 000 soldats reposent ici sur un site très sobre mais aussi très poignant.

Deutsche Kriegsgräberstätte

Deutsche Kriegsgräberstätte La Cambe

St Mère l’Eglise et son clocher rendu célèbre par le parachutiste Américain.

Un tumulus central est surmonté d’une grande croix de lave de basalte, tout autour dans des parcelles rectangulaires se trouve les tombes des soldats. Les croix sont également en pierre sombre, il y en a très peu mais de petites dalles de même couleur sont alignées à fleur de gazon, elles portent les noms et les âges des soldats morts au combat, ils étaient aussi très jeunes, souvent moins de 20 ans et furent eux aussi victimes de la barbarie nazie. Un mémorial pour la paix se trouve à l’entrée du cimetière. Adjacent également au cimetière sur plusieurs hectares ont été plantés des érables symboles de paix.
Nous prenons l’autoroute jusqu’à Carentec, puis Sainte-Mère-l’Eglise, premier village français libéré et immortalisé par l’épisode du parachutiste américain qui resta suspendu au clocher de l’église. Nous poursuivons jusqu’à Utha Beach par de petites routes et nous nous arrêtons en bord de plage entre Ravenoville  et les Gougins. L’endroit est aussi magnifique, belle plage, très peu d’habitations, l’endroit parfait pour bivouaquer, il est 18H.

Aujourd’hui nous avons parcouru 100km, Bivouac N49°28’48,7’’ O01°15’04,4’’

Samedi 23 juillet

Grand beau temps, marée basse, calme absolu, au loin quelques artisans pêcheurs mettent à l’eau leur bateau attelé à un tracteur qui recule à même la plage jusqu’à ce que le bateau flotte.

La spécialité du coin est la moule de pleine mer différente de la moule de bouchot qui elle est cultivée sur des pieux, ici elles sont draguées sur des gisements très contrôlés.
Nous reprenons la route à 10H30, arrêt à St-Vaast-la-Hougue où nous faisons une promenade sur la digue qui conduit au château du même nom. Puis nous allons à Barfleur, très joli petit port de pêche au charme particulier, nous assisterons au débarquement d’un bateau de pêche juste au pied de l’église St Nicolas.

Le phare de la Pointe de Barfleur.

Nous ne pouvions pas ne pas goûter la spécialité du pays, la moule de pleine mer de Barfleur, notre repas sera donc moules-frites dans un restaurant au bord du port.
A la Pointe de Barfleur située à quelques kilomètres se dresse le deuxième plus haut phare d’Europe avec ses 75m de haut. Pour la petite anecdote, il possède autant de marches que de jours de l’année, autant de fenêtres que de semaines et autant de paliers que de mois. A l’avant du phare sur la pointe extrême rocheuse se trouve l’ancien phare devenu sémaphore. Ils signalent les très forts courants du Raz de Barfleur.
Nous longeons tant bien que mal la côte jusqu’à Cherbourg, grand port pour la pêche et chantier de construction navale militaire. Il est assez facile de se garer le long des grands bassins à deux pas du centre ville. Le site est beau, mais la ville très détruite par les bombardements présente une architecture d’après guerre sans grand cachet, il fallait reconstruire rapidement. Ville délibérément tournée vers la mer, Cherbourg possède la plus grande rade artificielle du monde.

Plus loin, le Cap de la Hague est un site magnifique, on y arrive par le sommet d’un coteau et la descente vers le cap offre une vue très dégagée, on se croirait en Irlande avec ses landes battues par les vents et cette végétation très particulière résistant aux conditions sévères.

Le Cap de la Hague

Le Cap de la Hague

La baie d’Ecalgrain au sud de Goury offre ces mêmes paysages de lande. Il fait beau et la lumière est exceptionnelle. Les petits villages traversés sont tous plus beaux les uns que les autres avec toujours des bosquets énormes d’hortensias exubérants. Le Nez Jobourg vaut le détour, les falaises sont très hautes, elles abritent des colonies d’oiseaux de mer.
Impossible de ne pas apercevoir les installations de stockage et de retraitement des déchets nucléaires tant le site est immense et fortement retranché !
Nous poursuivons par les petites routes très étroites qui permettent de s’approcher du bord de mer, Herquemoulin, Vauville, Biville, Calvaire des dunes, les plages sont belles mais difficile de se garer pour passer la nuit. C’est à Dielette un peu avant d’arriver au port que nous trouvons un emplacement naturel offrant un beau point de vue sur la côte et le port tout proche, il est 20H15.

Aujourd’hui nous avons parcouru 150km, Bivouac N49°33’32,9’’ O01°51’10,3’’

Vendredi 24 juillet

Un bivouac sympa près du port de Dielette.

Nous passerons une nuit très calme ponctuée de quelques averses en compagnie de trois autres CC allemands.
Dielette a été un port de pêche mais surtout un port minéralier jusqu’en 1962, le fer extrait était  très riche mais l’exploitation s’est terminée car les filons s’étendaient sous la mer rendant l’extraction très difficile à cause des infiltrations. La commune de Flammanville jouxte Dielette, elle est surtout connue par la centrale nucléaire qui permet à elle seule de fournir en énergie électrique la Bretagne et la Basse-Normandie. C’est aussi ici qu’une centrale nouvelle génération EPR est en construction mais elle fait face à quelques difficultés techniques et accumule de gros retards.
Le paysage est beau, nous trainons un peu et nous ne quittons notre bivouac qu’à 10H50 toujours sous une petite bruine. Après avoir longé la centrale, nous prenons la route de Cateret, petit arrêt sur le port, puis Pirou et sa très belle plage de plus de 6km de long, puis Agon-Coutainville et Pont-la-Roque où nous pic-niquons.

Une plage Normande en plein mois du juillet!

Une plage normande en plein mois du juillet!

A Granville nous longeons le port pour aller voir le coup d’œil de la Pointe du Roc.

Les pêcheurs de Granville auraient-ils copié les étendages de Naples?

Les pêcheurs de Granville auraient-ils copié les étendages de Naples?

La Pointe du Roc.

La Pointe du Roc.

Magnifique promontoire qui donne une vue sur 270°. Cette position stratégique est bien évidemment truffée de blockhaus.
Nous approchons du Mt St Michel que l’on découvre de la pointe de Champeaux avec un beau point de vue sur la baie. On traverse Avranches qui ne présente pas beaucoup d’intérêt à nos yeux. A 18H nous arrivons  vers les immenses parkings d’où partent les navettes vers le Mont, un parking est réservé au CC mais n’a aucun caché, il est annoncé à 12€50 par jour mais attention le changement d’horaire bascule à 2H du matin, donc passer une nuit coutera 25€. On préfère rentrer trois kilomètres à l’intérieur des terres et s’installer sur la superbe aire de Beauvoir, les emplacements herbeux sont délimités, très grands avec tous les services désirés, 15€50 pour 24H décomptés à partir de l’heure d’arrivée. De cette aire, située en bordure de la rivière Couesnon il est possible de rejoindre le Mt par une piste verte qui longe la rivière. Nous avons un peu de pluie en fin de soirée mais les prévisions météo donnent du grand beau temps pour demain.

Aujourd’hui nous avons parcouru 212km, Bivouac N 48° 35′ 39′′ O  01° 30′ 43′′  (référencé sur les sites d’aires pour CC)

Samedi 25 juillet

Quelques nuages, un peu de vent mais le beau temps semble être au rendez-vous. Hier soir l’idée de Monique était que je la mène au départ des navettes avec le CC, je serais ensuite revenu me garer sur l’aire pour la rejoindre à vélo, après la visite du Mont nous aurions fait la manip inverse. Le petit déjeuner terminé, j’enfourche le vélo pour aller voir la configuration de la voie verte le long du Couesnon, elle est très tranquille et Monique accepte de prendre aussi le vélo pour mon plus grand plaisir. 3 km nous séparent du parking vélos, nous les parcourons tranquillement en compagnie d’autres cyclistes et même des piétons.

La piste verte le long du Couennan

La piste verte le long du Couesnon

Majestueux Mont Saint Michel

Au niveau du barrage et du terminus de la voie verte nous avons le choix de parcourir le dernier kilomètre avec la navette gratuite ou à pieds. Le spectacle du Mt St Michel face à nous nous incite comme beaucoup de touristes à continuer à pieds. Nous sommes à marée basse et la mer s’est retirée, nous distinguons au loin quelques groupes probablement encadrés par des guides s’aventurer dans la baie.  La visite du Mt St Michel est toujours aussi agréable, les vieilles images et souvenirs resurgissent, lors de notre précédent passage, nous avions pu stationner pour la nuit contre les remparts, c’était il y a pratiquement 30 ans, il faut bien reconnaitre que c’était une hérésie.
A cette heure encore matinale il y a déjà du monde mais c’est supportable. Au niveau de l’Abbaye, les cloches carillonnent à tue-tête ce qui donne un charme particulier, je ne pense pas que ce soit l’appel d’un office religieux mais plutôt un moyen pour mettre de l’ambiance, en tout cas c’est réussi. Ce sera plus difficile de redescendre à contre-sens la rue principale car la foule est arrivée et monte en rangs serrés. Dernière photo devant le restaurant de la Mère Poulard au son du cliquetis bien rythmé des batteurs d’œufs.


Pour rejoindre nos vélos, nous emprunterons la navette. Petit arrêt au barrage pour tout connaître de son fonctionnement. Pièce maîtresse du désensablement du Mont, un système de retenue et de chasse-d’eau en fonction du niveau des marées permet aux sédiments d’être emportés au large. Le mouvement des vannes est géré de façon automatique.
De retour au CC je sors la table et les chaises pour profiter du grand beau temps pendant notre déjeuner.

Super l'aire de Beauvoir!

Super l’aire de Beauvoir!

Après avoir fait les services nous entamons le chemin du retour vers 15H, Rennes, Tour, on longe la Loire jusqu’à Amboise. On cherche un peu les différents endroits où nous pourrions passer la nuit. C’est sur un grand parking en contrebas de la digue et autorisé pour les CC que nous décidons de passer la nuit. Il est 21H30.

Aujourd’hui nous avons parcouru 343km, Bivouac N 47° 24′ 41′′ E 0° 58′ 37′′  (référencé sur les sites d’aires pour CC)

Dimanche 26 juillet

Un grand marché se trouve juste à côté de notre stationnement, petit bain de foule mais nous n’allons pas nous attarder à Amboise dont nous avons déjà visité le Château et le Clos Lucé. Par contre nous allons faire un tour sur l’Ile d’Or pour voir le Camping et l’Aire CC attenante. Rien à redire, nous les conseillerons à Jérôme s’il souhaite venir à Amboise lors de sa visite des Châteaux de la Loire.
Nous prenons la route de Chaumont-sur-Loire pour aller visiter le « Festival des Jardins » qui est un vrai régal pour les yeux. Nous nous garons au parking supérieur qui se trouve juste à coté de l’entrée n°2. Cette année le thème est ″ Les Jardins de Collection″. Une trentaine de paysagistes ont laissé libre cours à leur imagination et créativité, ils présentent de véritables œuvres d’art végétales qui n’auront d’existence que le temps d’un été.

Au moins trois heures sont nécessaires pour tous les apprécier, la petite bruine qui nous accompagnera n’altérera en rien notre plaisir et il y avait beaucoup d’amateurs pour la visite, une vraie réussite, nous reviendrons.
Nous sortons du jardin à 14H passées, nous allons nous garer sur les bords de Loire au niveau du pont pour prendre notre repas, l’endroit est charmant mais interdit la nuit pour les CC. Le camping municipal qui se trouve à deux pas également en bord de Loire serait parfait pour passer la nuit mais nous décidons de poursuivre nos visites par le château de Cheverny.

Enlevez les deux ailes latérales et vous entrez dans Moulinsart

Enlevez les deux ailes latérales et vous entrez dans Moulinsart

Nous y arrivons à 17H30, c’est un très beau château que nous ne connaissions pas, sa caractéristique est qu’il n’a pas souffert de la Révolution et il reste intégralement meublé. Il est habité par la même famille depuis plus de six siècles, le propriétaire Charles Antoine de Vibraye occupe une des ailes extrême  qui ne se visite donc pas. Beaucoup de choses à voir en plus du château, le parc est immense, il offre de belles perspectives, l’Orangeraie avec une très belle charpente apparente sert de salon pour la restauration, la meute de chiens de chasse à courre, un très beau jardin potager.


Le château a également inspiré Hergé pour son château de Moulinsart.  Tintin et le Capitaine Hadock ne sont pas loin, un très réaliste musée interactif nous permet de plonger dans l’univers des aventures du petit reporter.

Une aire naturelle attenante aux parkings visiteurs est réservée pour les CC. Il n’est que 19H et comme l’on veut rentrer sur Grenoble demain, on préfère rouler encore un peu pour atteindre Bourges. On se garera sur le parking que l’on connaît déjà en bordure de la rue Jean Bouin, c’est très calme, il est 20H50.

Aujourd’hui nous avons parcouru 158km, Bivouac N  47° 4′ 33′′ E 2° 23′ 57′′  (référencé sur les sites d’aires pour CC)

Lundi 27 juillet

Rejoindre Grenoble dans la journée n’est pas trop long, nous démarrons à 9H30. On décide donc de faire un crochet par Sancerre pour acheter quelques bouteilles à la coopérative, notre choix se porte sur deux cartons de blanc différents et un carton de rosé (c’est devenu très à la mode, ce sera parfait pour les BBC et différent du traditionnel rosé de Provence).
Nous prenons la nationale 7 qui comporte de nombreuses sections  à deux fois 2 voies, A 13H30 nous sommes à Roanne pour le déjeuner, nous stationnons sur la très belle aire CC du port de plaisance et à 17H45 nous arrivons à la maison sans problème.

Aujourd’hui nous avons parcouru 461km,  Nous avons regagné nos pénates, la canicule semble passée !

Au total en 14 jours de voyage nous avons parcouru 2898km avec une consommation moyenne de 9,5 litres/100
Kilométrage journalier maxi 461km, mini 60km, moyen 207km.

Très beau voyage, un peu rapide mais il faut composer avec les contraintes familiales.

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Merci

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Une réflexion sur “Juillet 2015: Les Plages du débarquement: Opération Overlord

  1. DUVAL

    Bonjour magnifique reportage, vous êtes passés a coté de « petits coins tranquilles » au bord de l’eau dans les environs de CHERBOURG pour dormir au bord de l’eau !, je me permet d’apporter un petit rectificatif au sujet du petit ruisseau qui « dans sa furie à mis le mont en NORMANDIE » son nom est le COUESNON…….. mais ce n’est pas grave ! continuer c’est magnifique ce que vous faites

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